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AFRIKYA  INFOS MEDIAS NET

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Quotidien des informations générales du Congo Brazzaville et de l'Etranger


COVID-19, un point de vue de Trésor Chardon NZILA KENDET, Acteur congolais des Droits Humains

Publié par Groupe News Net Médias sur 13 Mai 2020, 16:52pm

Catégories : #Société

Après 30 jours des mesures prises par les autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19, en République du Congo. Trésor Chardon NZILA KENDET, Directeur Exécutif de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), a donné son point de vue sur les mesures prises et leurs accompagnements et bien d’autres points ont été soulevés autour d’une entrevue avec la presse, le jeudi 30 avril 2020, au siège de leur organisation.

 

-30 jours durant, que l’État congolais avait décrété l’état d’urgence sanitaire couplé au confinement et le couvre-feu, vous en tant qu’acteur œuvrant dans les droits de l’homme, quel bilan faites-vous après ces 30 jours ?

*NZILA/ Après 30 jours du confinement, je peux dire que le bilan est mitigé ! Mais selon mon point de vue, les autorités n’ont pas été à la hauteur de la situation. Nous sommes à 30 jours du confinement, par rapport aux mesures qui ont été décrétée par le gouvernement conduirait à une maîtrise de la situation ; mais ce sont des effets contraires que nous enregistrons.

-Est-ce que, donc vous voulez dire que le gouvernement a failli ?

*NZILA/ Écoutez, le gouvernement a failli dès le départ ! Puisque en Chine, en parle de cette épidémie depuis courant fin 2019 et en Europe, c’est depuis le mois de mars 2020, qu’elle a été officiellement décrétée comme étant une pandémie. Le gouvernement congolais aurait dû prendre des dispositions pour mettre à l’abri les citoyens congolais puisque cette crise sanitaire, n’a pas commencé au Congo, ni en Afrique et elle vient de la Chine et nous étions déjà informés ! Et souvenez-vous que les premiers cas au Congo, sont des cas importés, le gouvernement n’avait prise aucune mesure sérieuse pour détecter les cas à l’arrivée de notre pays. Donc les porteurs du virus sont entrés sans aucune difficulté et à partir de là, il y a eu des contaminations. Donc, nous avons un gouvernement qui n’a pas été à la hauteur dès le départ et qui est surpris aujourd’hui, par la percée de cette pandémie malgré les mesures antisociales qui ont été prises.

-Aujourd’hui,  avec les mesures d’accompagnement qui tardent à venir, vous voyez que des foules se déambules dans les rues, qu’est-ce que cela vous suscite ?

*NZILA/ Écoutez, on ne peut pas confiner un peuple qui vit au jour le jour. L’économie congolaise en grande partie se fait dans l’informel et c’est la survivance et l’on vit au jour le jour. Et si vous demandez à cette population qui vit au jour le jour de rester chez soi et vous ne leur apporter rien ; soit nous allons nous retrouver devant deux situations, nous restons chez nous et nous mourrons de faim, soit nous boycottons le confinement, c’est ce que nous sommes entrain de vivre aujourd’hui volontairement, consciemment ou inconsciemment, les congolais sont entrai de boycotter cette mesure de confinement. Sortez dans les rues et vous allez vous en rendre compte que les congolais doivent sortir pour aller chercher de quoi manger ! Parce que vous leur demander de rester chez eux alors qu’ils n’ont pas l’eau, l’électricité et ils n’ont pas de quoi manger indirectement, vous leurs pousser de mourir de faim parce que, c’est une situation inacceptable. Le confinement est une mesure qui a commencé en Europe au regard de l’ampleur de la gravité de la pandémie. L’Europe a ses réalités ! Et ce ne sont pas les nôtres ! On ne peut pas prendre le confinement tel qu’il se fait en Europe et l’imposé aux congolais, nous n’avons pas les mêmes réalités ! On nous impose une mesure qui ne rime pas aux conditions sociales, la conséquence, c’est qu’il faut boycotter.

-Est-ce que vous ne craigniez pas que les congolais puissent vivre la malnutrition dans leurs maisons ?

*NZILA/ Vous confinez l’ensemble de la population et nous sommes à peu près aux environ de 5 Millions d’habitants et vous demandez à toute la population de rester chez soi, vous fermez les frontières, vous interdisez les transports en communs et vous interdisez les déplacements des populations, cela suppose que les denrées alimentaires vont se raréfier et comme conséquence, c’est l’inflation des prix. Alors que le congolais qui avait du mal à se nourrir se retrouve dans une situation où il n’est pas en mesure de satisfaire ses besoins nutritionnels. Il faut craindre aussi qu’il y est des cas de malnutrition et là nous sommes à Brazzaville. Si nous gérons la situation sous le signe de Brazzaville et même à Brazzaville, la situation est difficile. Quittons Brazzaville et nous allons y un peu à l’intérieur du pays, il y a des villes ou des villages qui ne se nourrissent que par les autres localités. Mais à partir du moment où les déplacements entre individus sont interdits, cela suppose que les denrée alimentaires vont se raréfier et il faut craindre que l’on se retrouve sur une situation de malnutrition ; nous avons vu que pendant les évènements du Département du Pool, parce que certains habitants ont été encerclé, interdits de sortir, il y a eu un rapport du Ministère des Affaires Sociales qui a révélé des cas de malnutrition sévère parce que vous avez confiné une population, vous l’avez privé du droit d’aller au champ pour aller chercher de quoi manger, la conséquence, c’est ce qu’on arrive à des cas de malnutrition. C’est une question, qu’il faut aussi voir avec les médecins, ils peuvent être en mesure de donner plus d’information sur les conséquences du confinement sur la crise sanitaire. En clair,  lorsque on empêche aux populations d’aller chercher pour faire face aux besoins nutritionnels là vous leurs demander de crever de faim chez eux.

-Aujourd’hui, tous l’argent pour faire face aux besoins nutritionnels pour sa maison, vous leur demandez là de crever ceux qui sont dans l’informel, les taximen, les chauffeurs de bus, les chargeurs, les coiffeurs et bien d’autres font déjà des déclarations de gauche à droite, que dites-vous ?

*NZILA/ Pour un gouvernement sérieux, il ne suffit pas de copier pour le plaisir de copier lorsque nous avons copié le confinement chez les européens ! Nous n’avions pas copié les réalités chez les européens, nous n’avons pas copié tout ce que les européens ont comme arsenal pour rendre le confinement digeste, acceptable, mais nous avions que juste copié le mot « confinement » et nous avions confiné la population. Hors, nous en  confinent les populations et qu’en grande partie de cette population et qu’en grande partie de cette population vit du secteur informel. Donc vous avez tué le secteur informel alors que ces jeunes deviennent sans activités, sans emplois, la conséquence, c’est qu’ils n’ont plus des ressources et ils ne peuvent plus faire face à leurs besoins quotidiens alors qu’ils sont en droit de bouder de gauche à droite. Je pense, qu’il est même intéressant d’ouvrir un espace d’expression à ces jeunes pour qu’ils expriment leur « ral bol » et il n’y a eu aucune mesure concrète pour accompagner le secteur informel. Notre gouvernement, n’a pas de politique en réalité du secteur informel et ce serait un secteur qu’ils allait maîtriser, un secteur numériser, on devrait avoir des données statistiques et sur la base de ses données statistiques. On peut développer un plan de sauvetage et on peut développer un plan de soutien. Mais à partir du moment où le gouvernement n’a pas la maîtrise du secteur informel, n’a pas des chiffres, il est impossible de concevoir une politique d’accompagnement. Sinon cela serait de l’arbitraire. Un plan hasardeux, qui ne va pas marcher. Voilà dans quelle situation où se trouve notre gouvernement. Il n’y a pas de maîtrise du secteur informel et il n’y aura pas d’accompagnement et on laisse cette partie de la population sans perspective jusqu’à ce que le confinement prenne fin.

-Actuellement  Monsieur le Directeur, en vue de l’agressivité des jeunes congolais par rapport à cette situation, ne craignez-vous pas à un soulèvement populaire?

*NZILA/ Par plusieurs canaux tel que facebook, twitter, nous avons mis en garde les autorités. Disons que les mesures que vous êtes entrain de décréter pour faire pour faire face à la pandémie du COVID-19, doivent être accompagné de certaines mesures qui vont aussi soulager les plus pauvres et les pauvres. En dehors des mesures d’accompagnement, nous allons arriver à un stade où nous allons vivre des émeutes de la faim. Parler des émeutes de la faim, cela signifie qu’il y a aura soulèvement et pour qu’on arrive à cela. « Écoutez, vous prenez votre enfant, vous lui dites que vous ne sortez pas de la maison et vous ne lui donnez pas à manger, la conséquence, c’est la désobéissance ». Et donc, ces mesures toute cette batterie des mesures préconisées par le gouvernement pour faire face à cette pandémie, si de l’autre côté le gouvernement ne sont pas les moyens pour accompagner ces mesures de confinement, il y aura une désobéissance civile et cela va dégénérer avec la force publique que nous connaissons et qui n’est pas professionnelle et aussi brutale et nous croyons qu’il y aura des émeutes entre une population qui a faim et la force publique d’une manière générale.

-Plus de 200 cas de contamination au COVID-19, vous entant qu’acteur de la société civile, sachant que les statistiques nous sont données par les médias publics, est-ce vous vous êtes déjà rendre dans ces centres qui accueillent ces malades ?

*NZILA/ Nous n’avons pas des équipements appropriés qui doivent nous permettre d’affronter aujourd’hui, ces centres parce que même les professionnels de la santé, nous apprenons qu’ils sont très réticents, abandonnent les postes et ils leurs manquent du matériels appropriés pour travailler. Et donc, nous ne pouvons pas prendre ce risque d’y aller pour vérifier ce qui se passe là-bas. Mais nous gérons et nous suivons la situation à travers les informations officielles qui nous sont données à l’heure du grand journal télévisé de télé Congo, VOX TV, DRTV et bien d’autres médias et des journalistes en ligne et nous écoutons de gauche à droite les populations qui s’expriment, des institutions qui accompagnent le gouvernement nous échangeons et nous avons d’autres sources d’information qui nous donnent plus ou moins l’ambiance autour de ce qui est entrain de se faire au sujet de cette pandémie. Et quand on nous parle de plus de 200 cas, est-ce que ces chiffres sont vrais ou faux ! Je ne suis pas en mesure de le dire que ces chiffres soient vrais et je ne suis pas aussi en mesure de dire que ces chiffres soient faux. Néanmoins, cela suscite quelques interrogations. A la cité, il y a des cas des personnes atteintes du paludisme qu’on aurait confondu avec le coronavirus comme s’il n’y a jamais eu ceci. Donc, je vous apprends qu’il y a eu un agent du PNUD, un infirmier, qui travaille au PNUD, qui est décédé au début de la semaine, il avait subi d’une mauvaise appréciation de son état de santé, il a été mis à l’isolement croyons qu’il était atteint du COVID-19, mais après son décès les tests après les examens ont approuvé qu’il était négatif. Donc, il n’a pas souffert du COVID-19, et à partir de ce moment où il y a une mauvaise appréciation, il avait abandonné son traitement. Et je peux même être en mesure de mettre un peu en doute ces chiffres qu’on nous annonce, c’est vraiment à prendre avec beaucoup de prudence, de pincette. Vous savez que jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement congolais est incapable de tester tout le monde. Finalement tout le monde est soupçonné d’être atteint du COVID-19, à partir du moment si vous développez un mal de tête, vous avez mal à la gorge, vous avez des symptômes plus ou moins liés à cela, nous ne sommes pas en mesure de dépister tout le monde pour savoir qui est porteur et qui ne l’est pas. Donc ; il faut prendre avec beaucoup de prudence ces chiffres qui nous sont données. Vous le savez que pour mieux justifier une politique, il faut avoir des chiffres ! Et plus si les chiffres sont important cela permet d mobiliser d’autres politiques. En plus, il faut être suffisamment prudent. En résumé, j ne suis pas n’en plus en mesure de les contester.   

 

 

-Le COVID-19, exige que les gens observent la distanciation sociale, et nous le savons tous que dans les maisons d’arrêts, les détenus sont très nombreux, est(ce qu’à ce niveau, vous avez déjà y jeté un coup d’œil pour savoir ce qui se passent dans ces milieux carcéraux et quelles sont les mesures qui ont été prises pour sécuriser les maisons d’arrêts contre le COVID-19 ?

*NZILA/ En ce qui concerne les maisons d’arrêts ! Je vais vous parler aisément, on ne peut pas parler de respect des mesures de distanciation dans les maisons d’arrêts ! Je prends par exemple la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Elle date des années 48-50, avec une capacité d’accueil d’environ 150 personnes. Imaginez l’ambiance qu’il y a au niveau de la Maison d’Arrêt. Donc, on ne peut pas parler des mesures barrières au niveau de la Maison d’Arrêt, si bien qu’il y a quelques semaines, nous avons demandé au gouvernement congolais de prendre des mesures pour désengorger les prisons. Il y a des catégories de détenus qui sont appelés à quitter la Maison d’Arrêt. Les mesures qui ont été prise au niveau de la Maison d’Arrêt ne sont pas de nature à rassurer. Qu’est-ce qu’il y a au niveau de la Maison d’Arrêt de Brazzaville ? Le premier jour où je m’y suis rendu, j’y ai trouvé un sceau comme nous le voyons d’habitude comme moyen pour se laver les mains. Le deuxième jour, il n’y a plus ce dispositif. Qu’est-ce qui a été prise encore comme mesure ? On a interdit aux détenus d’échanger avec les visiteurs mais au moins, vous échangez à distance. Et pourtant les agents de la Maison d’Arrêt vivent à la cité ! Il n’y a aucun dispositif pour les dépiter régulièrement pour savoir qui est porteur et qui ne l’ai pas. Les mêmes agents qui sont en contacts avec les détenus peuvent eu même aussi y introduire le COVID-19 et aux niveaux des prisons ! Actuellement, il n’y a pas réellement des mesures concrètes pour assurer la sécurité des détenus. C’est pourquoi au regard de l’insécurité qu’il y a dans nos prisons, au regard de l’insalubrité qui y règne, il est nécessaire pour éviter l’hécatombe et si l’on ne se trompe pas et si jamais la Maison d’Arrêt de Brazzaville venait d’être touché, la Maison d’Arrêt de Pointe Noire et un peu partout ailleurs. Vous imaginez la catastrophe ! C’est pourquoi, nous demandons au gouvernement de désengorger les prisons. De nombreux pays ont pris des mesures similaires, des centaines et des milliers des prisonniers ont été libéré. Cela ne constituera pas une grande chose à notre gouvernement. Et donc au contraire, c’est à titre humanitaire, il y a lieu de prendre des mesures pour libérer les gens des prisons et il y en a de plusieurs catégories ! Il y a des prisonniers de droits communs, et il y a des prisonniers de droits politiques. Donc, notre demande est que toutes ces catégories qui sont dans les prisons puissent être libérées.

-Parlons en encore Monsieur le Directeur, c’est un sujet qui est à la une de l’actualité et même dans les milieux politiques. Aujourd’hui, le parlement doit siéger pour statuer sur l’état d’urgence et comment appréciez-vous cette décision ?

*NZILA/ Nous avons tous suivi le Journal ! Quant à moi, j’ai suivi le grand Journal télévisé de 20 heures. Egalement, on parle de l’état de siège. Ce n’est pas encore un état de siège qui est décrété. Il y a un projet de loi qui encadre l’état de siège et l’état d’urgence. Dans notre pays, c’est par l’ordonnance de 1963, soit l’ordonnance de 1962 ou 1963, qui encadre l’état d’urgence. Alors, j’ai eu la chance de lire l’exposé de motif de cette loi, de cet avant-projet de loi et il est dit que selon l’ordonnance de 1963 est inconstitutionnel parce que, la constitution fixe les délais de l’état d’urgence à 20 jours alors que dans cette ordonnance, l’état de siège dure 15 jours. Mais l’état d’urgence est à 20 jours. Il y a lieu d’abroger cette ordonnance pour qu’elle soit conforme à la constitution d’où les initiatives d’une loi qui encadre l’état de siège et l’état d’urgence dans notre pays. Si la loi est adoptée, il est dit que le Président de la République en face de cette loi en conseil des ministres décrète l’état d’urgence. Donc, il y aura un décret pris en conseil des ministres éventuellement parce que nous allons arriver à un état de siège, je ne sais pas mais si on va avoir un état de siège ! Je dirais que cela ne se justifie pas, l’état de siège signifie que la situation devient militaire. Or nous sommes en face d’une pandémie, le COVID-19 et on peut avec d’autres mesures y faire face. L’état d’urgence, c’est une mesure exceptionnelle d’un décret très élevé et c’est le dernier niveau de l’exception dans le fonctionnement d’un régime. Donc, on ne décrète pas un état d’urgence et un état de siège par plaisir. Je suppose que l’armée prend le contrôle de la situation. Est-ce que la situation est militaire ? La situation, n’est pas militaire, nous ne faisons pas face à une menace armée et que nous ne sommes pas en guerre. En réalité, pour nous, l’état de siège ne s’explique pas parce qu’un état de siège, est un état d’un régime d’exception et arbitraire. Est-ce que nous avons besoin de l’arbitraire dans notre pays ? Rien ne le justifie, d’autres pays sont entrain de combattre le COIVID-19, sans arrivé à décréter l’état de siège et on y voit des résultats positifs. Pourquoi au Congo, qi n’a qu’à peine 200 cas et on va arriver à décréter un état de siège. Je pense que cela ne se justifie pas parce que dans un état de siège, les droits de l’homme sont en souffrance, les libertés également, plus de rassemblement, plus de manifestations et la situation est sous contrôle de l’armée. Cela suppose que la police a failli, la gendarmerie a failli et c’est alors que l’armée entre sur scène. Est-ce que, c’est le cas pour notre pays ? Je ne le pense pas. Allez vers un état de siège cela serai une grave erreur à justifier. Sauf pour des raisons politiques mais si c’est pour gérer la crise du COVID-19, nous n’avons pas besoin d’un état de siège, il nous suffit d’avoir un plan cohérent qui prend en compte les réalités congolaises par ce que les populations arrivent à faire face à cette pandémie. La santé n’a pas de prix, les congolais sont conscients mais la santé n’aura pas de prix parce que le gouvernement sera incapable de relier la faim et la santé. La santé est un droit, l’alimentation est un droit. Vouloir privilégier le droit à la santé et bafouer le droit à l’alimentation, vous ne faites absolument rien et vous allez récolter les effets contraires. Le gouvernement a un challenge, c’est de concilier les mesures décrétées actuellement pour lutter contre le COVID-19 et les mesures d’accompagnement pour amener les congolais au respect des mesures et le contraire serait catastrophique.

Retenons qu’il faut de la discipline dans la gestion de cette pandémie afin que nos populations soient réellement sécurisées.

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